19 décembre 2006

Une seule nuit (textes érotiques, interdit -18ans)

Une seule nuit
1992
La nuit mêlée à la pluie couvrait la ville. Une circulation ténue se maintenait, formée d'autobus, de taxis, entre les gares, et de quelques autos. La jeune femme lisait un livre de poche, et son buste oscillait au rythme du bus. Sa poitrine, de taille moyenne, attirait le regard des hommes. Les plus désoeuvrés s'y attardaient, sans vergogne. C'est vrai que la forme équilibrée se dessinait clairement sous un corsage soyeux, s'arrondissait, se durcissait, aux molles oscillations des amortisseurs du bus. Les voyeurs -nous le sommes tous un peu- se complaisaient dans ce spectacle. Qui oserait prendre une initiative? Aller vers la jeune femme, lui adresser la parole? Elle avait accepté la conversation, et même avec assez de plaisir. On la sentait attirée par le mystère d'une rencontre en transfert, dans l'autobus. La pluie, la nuit, l'inconnu, risque à prendre, et qu'elle acceptait. Cela continuait dans un bar, où ils s'étaient isolés autour d'une petite table. Son regard vous dévorait. Elle était affamée, et vous jaugeait, comme on estime le poids d'une proie. Elle avait depuis longtemps acquis la certitude que sa soirée serait agréable et pleine d'imprévus.
Plus tard, elle s'allongeait sur le lit, le regard vers le plafond, la jupe à peine relevée. Mécaniquement les mains de l'homme lui caressaient les jambes, ermontant doucement vers le haut des cuisses. La station des mains à l'entrecuisse se prolongea. Elle frémit, lui jetant un regard fuyant, qui fuyait vers le pantalon de l'homme. Elle mit une main en aveugle là où l'homme l'attendait. Ils se tenaient mutuellement, se caressaient, si échauffés que bientôt les mains n'y suffirent plus. Leurs doigts gluants s'emparèrent des sexes, les aboutèrent. L'enclenchement se fit, comme un raccordement de wagons à la Gare du Nord. Il se répéta périodiquement. Avec un peu de dureté, de sauvagerie, il tirèrent sur les rênes du plaisir. Celui-ci vint après de longs hennissements. une hésitation les prit au moment du retrait. Ils revinrent à la charge, se retournèrent, roulèrent dans l'arène des amours transitoires. Suivirent des adieux au matin blême, en silence, sans regret. Ils étaient pleins de leur sommeil mêlé. La torpeur de l'aube disparut sans laisser de trace apparente.



Marie-France
06/05/1990

Jean avait déployé Le Monde. Apparemment, il attendait quelqu'un, à cette terrasse de café, près du Trocadéro. Le ciel était clair, pour l'instant, mais rien n'autorisait à supposer qu'il ne pleuvrait pas dans la soirée.
A cinq heures et demie, elle n'était toujours pas là. Jean se répéta la phrase type de ce genre de circonstances: elle aura été retenue par quelque importun. Oui, elle aura été retenue par un "porte-un costard troi-pièces". Son mari, pour une fois, alors qu'il est généralement absent? Il serait réapparu à l'improviste pour régler quelque affaire concernant leurs enfants, ou les finances de Marie-France. Ce mari était un gars très réglo sur le plan financier. Il avait toujours largement pourvu à la situation matérielle de Marie-France, qui quant à elle n'avait jamais travaillé, se consacrant entièrement à des tâches plus nobles, telles que l'éducation de ses enfants, les courses, la décoration de leur intérieur -son intérieur à elle maintenant- bref de quoi occuper pleinement les journées de madame, à condition que l'argent vienne comme à son habitude. Le mari de madame gagnant très bien sa vie, il n'y avait pas de raison que cela s'arrête. C'était d'ailleurs une des raisons nécessaires mais pas suffisantes pour lesquelles Marie-France et monsieur s'étaient aimés, réellement aimés, épousés, avaient eu de beaux enfants. Une autre raison était leur passion commune pour l'art décoratif occidental comme oriental. Ils connaissaient bien les antiquaires, les galeries, en Europe, Asie, Amérique. Mais tout cela ne suffisait pas, et au fil du temps, l'amour initial s'était refroidi, bientôt remplacé par un simple lien formel et officiel.
Comme il fallait quelqu'un qui puisse accompagner Marie-France dans ses recherches d'objets, un avocat, Jean, avait progressivement occupé la fonction. Cette fonction, il ne lui avait pas fallu longtemps pour l'étendre à celle d'amant officiel. Preuve de l'attachement de Marie-France à son amant, une collection de bouteilles de Champagne vides, au dessus du meuble de vaisselle dans la cuisine: un régiment de bouteilles vides. Ce butin, elle l'avait volé à la vie. Chaque bouteille était une borne marquant le souvenir d'une soirée passée avec Jean. Presque personne n'était dans le secret de cette collection.
A queqlues pas de la terrasse où il était assis, Jean vit Marie-France descendre d'un taxi, avec une élégance et un naturel admirables. Le garçon de café l'observa à la dérobée en se disant que cette jolie femme n'avait pas dû prendre le métro très souvent. Madame s'assit près de son ami, le saluant d'un sourire. Jean une fois de plus était sous le charme. Il lui fallait recommencer à briller comme l'un des diamants de madame. Un trait d'esprit, plein d'à-propos, un "comment-allez-vous très chère?" ou "que boirez-vous par cette belle nuit d'automne?". En public, ils se vouvoyaient par jeu.

08/05/1990
Assise au bord du lit, Marie-France méditait. Elle se retrouvait seule. Seule dans sa chambre, seule dans l'appartement, seule dans son lit, seule dans sa vie.
Elle réfléchit: -sa vie? L'idée ne se laissait pas cerner. Etait-ce sa vie sexuelle, comme disent les Américains? Non, c'était vraiment plus général. Il y avait cela aussi, c'était très important: sentir son clito bien mouillé, caressé, gonflé. Alors elle ne se dominait plus. Il lui fallait glisser un doigt quand elle était seule, un membre viril s'il s'en présentait un à portée de main. Elle se faisait alors porter, porter par l'instinct. Elle devenait félin vorace, mante religieuse, ou misérable souris qui peine au long du coït, visant l'extase avec un bonheur variable.
Après, le feu extrait de son corps, elle s'était souvent sentie bien, très bien, flottant sur un nuage. D'autres fois, c'était un moment de vacuité, un sentiment d'annihilation, une nausée complète (qu'ai-je fait, pourquoi? Je me suis réduite encore, quelle défaite).
Au bout du compte, des moments de plaisir ou d'après-plaisir, il ne restait jamais grand chose. Pourtant elle s'y savait condamnée à sans cesse y revenir. Ele s'y replongerait de tout son corps.
Et ce n'était pas tout. Il y avait aussi les confidences, les mots si forts échangés, l'impression de proximité, la douceur, la fusion mielleuse? Le rappel de l'enfance. La Savoie, chemins terreux ou pierreux, vaches et alpages. Adolescence, sommets. Elle avait marché avec enthousisame dans les Alpes. L'ascension la faisait progresser dans la grande quête. Elle rêvait du sage aux pieds légers qu'elle rencontrerait en sortant d'un faux-plat. Dieu n'existait plus. Avait-il jamais existé pour elle? Par compensation, l'homme sans âge, Jésus, ou Zarathoustra, visitait son sommeil.

Le téléphone sonna, la tirant de ses pensées. C'était Jean. Ah, Jean? Quel homme agréable. Il tenait à la perfection le rôle d'amant officiel. Ils passaient toujours d'agréables moments ensemble. Pourtant ce n'était qu'une grille d'instants, avec l'intermittence que cela implique, et les vides jamais remplis, cette angoisse récurrente qui hantait Marie-France. La quarantaine était passée. L'ardeur restait, mais cette rdeur avait changé de forme pour s'exprimer. Au fond de son oeil bleu, on pouvait apercevoir la terreur, une profonde et saisissante terreur de vieillir. Cette même terreur, au lie d'être paralysante, l'aidait à sourir, et ne faisait que l'embellir. De beau visage grec, elle devenait déesse intemporelle. Marie-France avait alors quelque chose d'Antinea, mystérieuse au milieu des sables.



Primitifs
Sur un Lied de Webern, déstabilisant.
Ses bras empoignèrent les jambes de la femme par dessous, comme on fait pour porter une large bûche. Fier de son petit numéro d'haltérophilie, il entama avec beaucoup de conviction la montée du télescope. Quand l'alignement fut réalisé, il commeça la poussée. Elle coulait abondamment. Ce fut elle qui se laissa descendre, vertigineusement sur la luge affolante du plaisir sans frein. Elle se sentait tellement contrainte qu'elle n'avait plus à penser, ce qui la libérait. Elle aimait que cette tempête se soit soudain mise à passer sur elle, lui triturant le clitoris, lui arrachant des petits cris et de grands envols lyriques au cours duquel ses rêves s'imprimaient en italique renforcé. Le mâle à massue la prenait de tous ses muscles, elle était une femme-guenon en rut, volant de liane en liane, lui faisant croire qu'elle le fuyait pour qu'il soit plus vite sur elle. Il la bloquait contre un arbre, elle s'échappait à nouveau.Reprise, elle se débattait rageusement, puis acceptait l'étreinte. Quand vint le jet puissant de sperme, elle tordit son corps, s'agrippa des quatre mains pour ne pas être balayée par un vent à briser la forêt dense. Les chacals hurlaient dans son Hollywood de série B. Elle aussi, se bloqua en extase. Elle se rompit en mille morceaux et dut se ramasser par terre, à droite, à gauche, quand bien plus tard elle voulut se reconstituer. Le salaud déjà rebouclait sa ceinture. La salope refermait son soutien-gorge brillant. L'attrait surexcitant de la banalité était bien le seul intérêt du lieu et de la scène. L'avaient-il répétée?


Train de nuit
Allemagne
Les trains allemands permettent en tirant les banquettes de constituer l'équivalent d'un grand matelas qui remplirait le compartiment. Je me préparais cette nuit-là à dormir confortablement. J'avais compactifié le compartiment, en déployant les banquettes, c'était maintenant mon dortoir de campagne. Mon sac de permissionnaire était dans le panier à bagage, mes chaussures aussi. Par égard pour moi-même autant que pour le contrôleur, j'avais même été jusqu'à changer de chaussettes. Autant cous dire que le compartiment ne resemblait en rien à ceux qu'on voit si fréquemment dans les trains empruntés par des militaires: lorsqu'on ouvre la porte, des gaillards affalés ronflent à pleine bouche, et exhalent des odeurs de combustion alcoolique de Kro ou de 33.
Un quart d'heure après que j'aie éteint l'éclairage principal, je me forçais à fermer les yeux en me persuadant de dormir. la veilleuse jouait son rôle habituel de croque-mort, répondant aux néons blafards des gares sinistres que l'ontraverse entre l'Allemagne et Paris. Voir la veilleuse, c'est signe qu'on est vivant et éveillé. La porte glissa, avec un décrochage un peu brutal au début, et un mouvement plus silencieux. Une femme entra, et referma la porte coulissante. Etant déjà allongé, je faisais semblant de dormir, observant d'un oeil la nouvelle arrivée. J'avais occupé le tarrain comme c'est de bonne guerre dans les trains. On n'aime pas devoir relever les sièges et retrouver une position assise, simplement parce que des passagers montent à une halte blême à deux heures du matin!
Il n'était pas deux heures du matin, et je n'avais pas poussé le vice à m'étaler en diagonale. Il restait donc pas mal de place pour la femme dans ce wagon vieillot et presque accueillant. Elle avait retiré ses chaussures à l'entrée du compartiment. Montée avec légèreté sur le continuum compact des banquettes, elle avait déposé son sac et ses chaussures dans le panier à bagages, exactement face à celui que mes bagages occupaient. Je jetai un clin d'oeil clandestin au panier qu'il y avait au-dessus de ma tête: j'y voyais mes godasses qui s’aéraient là-haut. La femme s'allongea, tête-bêche par rapport à moi, ses pieds près de ma tête. Elle avait gardé son manteau. moi, j'avais retiré le mien. il était près de ma tête, sur le côté. J'ai toujours eu le réflexe d'avoir mon portefeuille à moins de 30 cm de mes oreilles, pour détecter tout mouvement suspect le concernant.
Je vis que la femme se tournait doucement, à droite et à gauche, en se frottant les pieds l'un contre l'autre. je lui proposai mon manteau, à voix basse, pour ne pas rompre brusquement le silence du wagon, ni interférer avec les vibrations basse fréquence occasionnées par le franchissement périodique des traverses de la voie ferrée. Elle fut pourtant surprise. ses yeux lumineux me regardèrent. Elle accepta, d'un sourire. J'ajustai mon manteau sur ses pieds. plus tard je la sentis remuer légèrement, de contentement cette fois. Son corps dégageait une agréable chaleur. Quelle sensation étrange, un bien-être qui va de soi, un confort du partage entre deux personnes inconnues l'une à lautre. Complicité dans l'altérité. Elle se rendit compte que je l'observais, méditatif. Ce n'était plus un sourire poli sur ses lèvres, mais un long appel interrogatif. Comme au fond des bois le souffle du vent, calme, persistant. Les branches ne peuvent l'ignorer, et se plient en mesure. Ses lèvres brillaient un peu, d'un maquillage ancien, qui n'avait pas été restauré depuis le début du voyage. Je sentis le corps de ma voisine se tourner vers le mien. Je caressai doucement ses pieds. Le contrôleur alluma l'éclairage principal, après avoir ouvert d'une impulsion la porte du compartiment. Les billets contrôlés, il éteignit, referma.
Ma voisine s'allongea à mon côté, en tête à tête. Nous jouions le tempo du train, traverse après traverse, jusqu'au voies de garage du plus profond abandon de soi à l'autre.
Au petit matin, rafraîchis par une toilette de fortune, nous nous sommes quittés, ou plus simplement, chacun est parti de son côté, un peu honteux, un peu triste, heureux quand même du voyage accompli.


Voisines
Elle fermait les yeux, rejetant sa tête en arrière, prête à avaler de troubles nuages ou à laisser monter en elle le bond vertigineux. Ele excellait à ce jeu de provocation sensuelle. A deux pas d'ici elle monterait accompagnée, ou plutôt elle se ferait monter après s'être faite accompagner. La question était de savoir si cela s'accomplirait en douceur ou avec vigueur, à grande humidité, ou bien presque à sec -ce qui, bien géré, avait aussi son charme-. L'homme se couvrirait de latex, comme un chevalier abaissant son heaume, et la bataille commencerait furieusement. La furia francese avec une bonne grosse lance, qu'il faudrait capturer, serrer, laisser partir, revenir, avant qu'enfin le compte y soit, la grande secousse, le petit frisson, un coup de grâce qu'on donne par humanité aux blessés du champ de bataille, qui la faisait invariablement hurler si fort qu'on l'entendait dans la cage d'escalier.
Dans l'appartement du dessous vivait une autre jeune femme qui ne lui ressemblait pas. La fille du dessous portait des dessous fins, alors que la femme aspireuse de boas s'allégeait souvent sous une jupe de cuir, pour mieux laisser diffuser l'odeur de son sexe, qui faisait l'ambassade de ses humeurs belliqueuses auprès des hommes qui l'intéressaient. La fille des dessous avait souvent un corsage blanc, sous lequel on devinait sans peine les légers soutiens que les femmes donnent à leur buste, pour le redresser, le lancer au ven comme un spinaker, l'arborer à la proue, inspirer l'envie de toucher, palper, dévoiler, de déballer sous la lumière au néon ces jouets de rêve. On aurait voulu la baiser debout, toute habillée, après avoir passé juste une main secourable, partie en exploration entre les jambes, sous le slip, dans le sexe, pour triturer calmement le clitoris, le faire sortir de ses gonds en la faisant bien huiler. Scénario simple mais d'autant plus plaisant.
Quiconque ayant aperçu et la fille du haut et celle du bas n'aurait plus eu qu'un fantasme: connaître la moiteur de la femme du haut, avec une jupe en cuir et rien dessous, et faire durer le voyage avec la femme du dessous à dentelle.




La boulangère
Vous pouvez m'appeler Suzanne. je suis boulangère, bonne pâte bien sûr. Les gens racontent des histoires sur les boulangères. La femme, l'épouse, la marchande de pain.Celle qui enfourne tout, et profondément. C'est dégoûtant.
Le métier est dûr vous savez. On travaille beaucoup. Le boulanger va dormir quand la boulangère ouvre. derrière le comptoir on se fait vite une idée du monde, et c'est pas bien joli, le monde. Les gens passent tous à la boulangerie, certains plusieurs fois par jour, certains on s'en passerait. Il y a aussi nos employés, souvent faux-jetons: l'apprenti, et la vendeuse. La vendeuse souvent tourne mal. On les sent venir, maquikllées, les nymphettes. T'as pas plutôt le dos tourné que ça se fait engrosser. et puis, elles partent, faire leur enfant ailleurs. Au mieux c'est pour se marier qu'elles s'en vont, sinon, elles recommenceront ailleurs. La dernière qu'on a renvoyé, pour la réputation de la maison, je l'ai vue à son affaire. C'était pendant midi, à l'heure de la pause. J'étais dans la pièce à côté. J'entends des rires, des gloussements de la petite. Par la porte entrouverte, je regarde discrètement. Je la vois qui retire sa culotte, une culotte blanche à dentelles, et se passe la main sur sa motte brune. Lui, je ne le vois pas. Tout juste une grosse queue qui dépasse, et s'approche de la vendeuse. La bite de l'apprenti s'avance encore vers la gamine qui ne rit plus. Elle sourit un peu inquiète. Il avance encore et se place. Elle lui met les bras autour du cou. Il lui palpe les seins sous la blouse. Elle écarte les jambes et se hisse sur sa bite. Elle se laisse descendre en savourant longuement sa glissade. On entend des glouglous vaginaux, ca mouille. Moi aussi ca me fait quelque chose de doux et chaud. Il la tringle debout, la transporte avec une pénétration bien profonde, au bout de sa baguette, et la dépose sur la table. Il prend alors un rythme régulier et sans appel, pour la finir. Je n'arrête pas de ruisseler de sueur et de foutre. Moi aussi je voudrais bien me l'enfoncer ce petit gars. Je frappe à la porte. Instantanément ils reprennent une attitude de travail, en faisant semblant de ranger. Moi je sais tout. J'envoie la fille au four. Dès qu'elle est sortie, je passe près du gars, en laissant traîner ma main à hauteur de son entrejambe. Je le pale précipitamment, faisant semblant de rien. Il bande bien fort. Ca ne lui déplaît pas d'être touché, le petit salaud. Je lui prend la main, que j'introduis sous ma jupe et puis dans mon corsage, sous la blouse. Il est vite convaincu. Alors, il veut m'empoigner comme il fait pour la gamine. pas question, c'est moi qui commande. Suis-moi. Je l'emmène dans sa chambre sous le toît. En passant je prends un préservatif dans la salle de bain. Mon coco, je te la lèche. il est encore gluant de sperme, j'en profite. Puis, fermement, d'un geste sûr, je lui place la capote. Il est surpris, mais pas déçu du tout.On y va de bon coeur. des grandes secousses musclées, puis de la sueur et des râles couverts. le grand frisson m'électrocute.
On le renverra, mais après la fille, comme ça je l’aurai un peu pour moi.

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